Le Livre d’Or de l’Ouest américain

The Golden Book of the American West

 

Bivouaquant nuit après nuit sous la voûte étoilée des immensités silencieuses de l'Ouest américain, le photographe se découvre philosophe. Il vous livre sa conclusion (qui n’est à sa connaissance partagée par personne — ce qui est plutôt rassurant quant à sa pertinence…) : l'univers n'a jamais été créé puisqu'il a toujours existé ; et il ne reste plus que quelques attardés pour avancer qu’au Big Bang correspond la création ex nihilo de l’univers — dont on se demande a posteriori quelle mouche a bien pu piquer Dieu pour qu’un beau jour de son éternité il prenne la décision subite de le créer. La question de la croyance ou de la non croyance en Lui ne se pose ainsi plus, elle s’impose : Il est l’univers ; celle du Bien et du Mal, dont il serait l'arbitre controversé, non plus. De quoi calmer les esprits qui, depuis des siècles, s’entretuent au nom de leurs croyances, émanations confuses des infirmités de leur intelligence.

Dans la série Être et avoir été : la cueillette des cèpes au Grand Canyon en… 1997.

À ce jour, je ne suis présent sur aucun des réseaux sociaux où s’étalent la misère des idées et le massacre de la langue…

Post-scriptum

(1) En réalité, il ne croît plus guère depuis plusieurs années. D’une part, la qualité matérielle et logicielle des produits Apple™  de naguère leur confère une durabilité exceptionnelle. D’autre part, les évolutions récentes m’apparaissent pour la plupart dispensables, s’effectuant le plus souvent au détriment d’aptitudes anciennes auxquelles je demeure attaché. Enfin, ma sensibilité aux questions d’écologie et d’évasion fiscale m’a conduit à me satisfaire, dans la sobriété, du minimum vital.

ALAIN THOMAS BACHELOT-VILLENEUVE est apparu sur la Terre au Cénozoïque, vers la fin de l’Époque Holocène, en Armorique du Nord. Après une carrière d’officier mécanicien sur le paquebot France écourtée par l’histoire, il a exercé la fonction d’ingénieur conseil à SERETE Ingénierie avant de se tourner, à partir de 1985, vers son rêve de toujours: la vie d’artiste. Il la consacrera à sa passion de longue date pour les grands espaces de l’Ouest, l’Ouest le seul, l’Ouest tout court, qui brille au firmament de tous les mythes: l’Ouest américain.

…..La publication en trois tomes, de 1991 à 1993, de son premier ouvrage Voyage dans l’Ouest américain, lui vaut l’adhésion immédiate de la presse et du public. Ce succès lui permettra de financer l’équipement nécessaire au plein épanouissement de son art, en particulier le studio mobile à quatre roues motrices présenté ci-contre, deux appareils de prises de vues moyen format (un Pentax™ 6x7 et un Fuji™ 6x17) en remplacement du modeste Konica™ 24x36 de ses débuts, un numériseur rotatif Heidelberg™ et un nombre sans cesse croissant de Macintosh™. (1)

…..Vingt ans plus tard, il resurgit de l’ombre pour vous offrir enfin la version la plus aboutie de l’inaccessible «livre définitif» de l’Ouest américain.

Vous l’aurez sans doute compris en lisant les lignes qui précèdent : aucun mysticisme ne m’anime ; le sectarisme moins encore, et toujours je m’incline devant le talent lorsqu’il exprime des convictions éloignées des miennes. Témoin, cette chanson datant de 1955, interprétée en public par son auteur en 1972, avec une maestria confondante qui me confond encore et toujours :

Le_Chemin_de_l_eternite

That’s all, Folks !

(ou presque, car tout n’est pas encore foutu : https://laurent-schwartz-big-pharma-et-moi.fr/Le_Dr_Laurent_Schwartz.html)

Mais c’était hier ; je me rappelle, c’était hier…

1985, Toroweap Point, rive Nord du Grand Canyon

1973, SS FRANCE, Le Havre [NDLR : Je comprends mieux, maintenant…]

même encore avant-avant-hier…

1967, MS Caraïbe, Le Havre

et, pour être (vraiment) complet, avant-avant-avant-hier

1943, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, (Armorique du Nord)

voire avant-hier…